Compte rendu des 12èmes Rencontres de l’AECiut

12èmes Rencontres de l’AECiut 30 et 31 mai 2013 IUT Saint Nazaire et Nantes

Cette année les Rencontres ont réuni 51 participants venus de tous les IUT.

30 mai – Rencontres, IUT de Saint-Nazaire

Ouverture des Rencontres par M. Nouailler Présidente de l’AECiut qui présente le dernier ouvrage de l’association, paru aux éditions l’Harmattan et coordonné par R. Dalle : Didactique de la communication. Mot d’Hélène Caputo, au nom du Directeur de l’IUT de Saint-Nazaire, et mot du Président de l’ARIUT, Jean-Michel Robin.

Retour sur les PPN – Mathilde Nouailler (IUT Rennes)
- Rappel des instances : CCN-IUT : Commission Consultative Nationale des IUT (orientations). CPN : 17 Commissions Pédagogiques Nationales qui couvrent 24 spécialités de DUT. ACD : Assemblées de Chefs de Département. CNESER : Conseil National de l’Enseignement Supérieur de la Recherche (validation des PPN).

- Rappel des travaux menés par l’AECiut pour participer à la refonte des PPN (modules d’Expression-Communication) : Enquête à l’initiative de Anne Parizot. Demande de la participation de l’AECiut par l’ADIUT en 2011. Réunion de Poitiers en 2012 – Définition de la note de cadrage. Présentation à la CCN de la note de cadrage le 31 janvier 2012, bien accueillie. Production de fiches modules en juillet 2012, transmises aux ACD.

- Bilan (analyse de 13 PPN à ce jour) : Positif tant dans la manière dont s’est déroulé le travail en relation avec l’ADIUT et la CCN que dans le résultat obtenu : Nom commun « Expression-Communication », discipline identifiable. Contenus presque conformes aux fiches modules, contenus communs. Volume horaire de 100h (avec répartitions variées). Quelques points encore à améliorer : une occurrence de TEC, une association EC et bureautique, coupes injustifiées. Conséquence positive : fiches de poste plus lisibles (cf. parutions récentes sur Galaxie reprenant les fiches modueles).

- Points de vigilance : Contexte budgétaire et problèmes de mise en œuvre des TP. Départements sans enseignant titulaire. Amalgame TRE avec PPP, communication dans la gestion de projet. Délégation de services à des logiciels privés.

- A envisager : Groupe de travail pour assurer les relais avec les autres disciplines. Un interlocuteur de l’ADIUT et des ACD, CCN, CPN. Expérience à partager dans les autres formations universitaires qui développent des modules équivalents.

THEME 1 : L’INTERCULTUREL

1) Eléments de définition et exemple de mise en œuvre pédagogique (Michèle Caria – IUT A Toulouse 3) Ce qui importe, c’est ce qui est compris, non ce qui est dit.

• Pistes définitoires des problématiques culturelles. Culture : composante « transculturelle » : fond commun d’humanité. « métaculturelle » : spécificités culturelles. « interculturelle » : communication avec étrangers (représentations). « multicuturelle » : société où coexistent des cultures différentes, métissage culturel (comportements). « co-culturelle » : travail en commun de personnes de cultures différentes (conceptions, modes de réalisations, valeurs contextuelles) ; notion de culture d’entreprise.

Compétences interculturelles ? Savoirs : connaissances partagées du monde, dans les domaines public et personnel. Savoir être : système d’attitudes dans son rapport avec d’autres individus, intérêt pour de nouvelles expériences, volonté de relativiser son propre système de valeurs culturelles, désir de communication et d’empathie. Savoir faire : capacité à établir des relations entre culture d’origine et la culture étrangère, capacité à établir des stratégies variées, capacité à jouer le rôle de médiateur et à aller au-delà de situations stéréotypées.

Notion d’efficacité interculturelle peut présenter des risques. Nécessité d’interroger son rapport à l’autre et à la différence, de s’interroger sur son identité personnelle, professionnelle, ses représentations.

• Mise en œuvre : Questionnaire sur les stéréotypes (les représentations) posées à des étudiants – à partir d’un pays. Puis comparaison des réponses des étudiants avec celles qui apparaissent sur un site qui montre comment les habitants du pays en question se représentent les Français. Synthèse sur les compétences interculturelles réalisées par les étudiants.

Le document de référence sera mis en ligne, sur le site.

2) Le projet UNANEUROPE (Nicole Stride – IUT de l’Indre)

Un blog pour vivre une année durant au rythme des 17 pays européens. Axes : présentation de la géographie et de l’histoire, 3 personnalités remarquables, actualités politiques, une œuvre d’art représentative. Présentation orale.

3) Expérience pédagogique de l’enseignement du fait culturel (Nicolas Robert – IUT Valence)

Intégration des différences culturelles (genres, religion, sociologie, ethnologie, territoires). Interculturel au service de l’entreprise.

Penseurs
-  Hall : la proxémie et le temps, les langues à contexte riche vs les langues à contexte pauvre.
-  Hofstede : différences de management en fonction des zones. Critères : distance hiérarchique, degré d’individualisme et de collectivisme, contrôle de l’incertitude, féminin/ masculin.
-  Trompenaars : redondance de Hofstede.
-  Iribarne

Culture (« software of the mind ») et civilisation (cf Huntington). Difficulté à dissocier communication interculturelle et géopolitique.

Exercice 1 : dessiner le planisphère Pb de représentation, ethnocentrisme. Travail sur des cartes qui présentent le monde sous différents angles.

Exercice 2 : Comparer 2 pays – le Maroc et la Californie (même hardware, même climat, mêmes ressources, cultures différentes, histoires différentes). Cf Religions et développement de Heuchenne et Couplet (protestantisme, confucianisme, judaïsme liés au développement et à l’innovation).

Exercice 3 : comparer les caractéristiques de 2 pays selon les critères de Hofstede – Quels conseils donner à un manager du pays A et du pays B ?

4) Exemple de travail avec des étudiants de l’antenne de l’IUT au Pôle Universitaire Français d’Hô-Chi-Minh (Sidonie Marty – IUT Bordeaux I)

Activités FLE.

Objectif : Apprendre à travailler ensemble, dynamique de groupe. Point de départ : mondialisation, Village global de Mac Luhan. Enjeux : respect, pour éviter incompréhension et conflits. Théorie de Hall et Hofstede et non-verbal.

Définition de culture. Ex sur culture et représentations :
-  associer une valeur à des termes (tôt, grand …),
-  vidéo Les différences de la gestion et de l’espace (société monochrone et société polychrone). Contexte riche et contexte pauvre : règles implicites, silence non gênant, importance du non-verbal pour le premier/ modèle inversé dans le 2ème contexte. Critères de Hofstede. Risque : renforcement des clichés. Relation avec la communication interpersonnelle.

Débat : Isabelle Kawa-Topor – Interculturel : c’est un processus, pas un existant avec une définition stable. Il est donc difficile de l’enseigner. Muriel Fendrich : risque d’entretenir des stéréotypes, d’autant plus que les étudiants ont du mal à entendre la théorie et sont avides d’exemples faciles à retenir. Nicolas Robert reconnaît qu’il ne faut pas donner de recettes. Jérôme Hennebert : mais il faut bien choisir ses outils pour préparer la rencontre avec l’interculturel. Il faut enseigner non avec Hofstede, mais contre Hofstede (trop utilitariste, essentialiste). Confusion entre comparatif et interactif : faut-il réellement comparer les cultures ? Références bibliographiques : Byram, et J. Demorgon, Critique de l’interculturalité. Demorgon insiste sur le relativisme culturel et propose le concept « d’interité ». Pascal Plouchard présente une autre référence, l’ouvrage de Martine Abdallah-Pretceille, L’éducation interculturelle, Que sais-je. Hélène Amante insiste, en conclusion, sur la langue, comme représentation du monde.

THEME 2 : ECHANGE DE PRATIQUES TIC

1) L’utilisation de Facebook – Collaboration enseignant de communication et chargé de communication de l’IUT (Marie-Sophie Lehalle, Chargée de communication de l’IUT de Vannes, et Florence Miton, IUT Cachan).

Mise en évidence des champs d’action communs.
-  Phénomène Facebook : 1milliard d’utilisateurs.
-  Facebook et les PPN (« litteracie » : capacité de lecture numérique ; apprendre à trier l’information sur internet). TIC en filigrane dans le PPN, notamment GMP.
-  Réseaux sociaux incontournables. Objectifs du projet : transmettre l’info, dialoguer, consolider et pérenniser les liens, communauté autour d’une marque.
-  Retour d’expérience : revue de presse, conception et écriture de posts, veille sur les actualités ; pratique de l’écrit journalistique ; album photo ; prises de parole étudiantes ; communication autour des projets tuteurés.

2) La CyberCV cup (Pascale Vergely – IUT Bordeaux 1)

CV interactif 2ème année.

Objectifs : Développer créativité et aspects personnalité en fonction de l’objectif à atteindre. Personnalité / atout / activités extra-professionnelles que le CV ne peut retranscrire. Faire des choix.

Contraintes : 6 séances de travail : 1 pour l’analyse er 5 pour la réalisation 2 min max. (1min 30 min.) Voix off Générique Matériel au choix. Rendu vidéo : format DVD (HD)

Méthodologie : Storyboard Principaux plans caméra, Montage (travail avec prof d’informatique) Equilibre des échanges interpersonnels. Voix et gestuelle Originalité

La CyberCV Cup : QLIO / GACO 15 cyberCV pré-sélectionnés (enseignants) et 1 parrain. 1 jury professionnel Votes étudiants et professionnels

3) La carte de visite et le CV en ligne (Christine Bolou-Chiaravelli, IUT Montbéliard).

• Collecte et analyse de cartes de visite (charte graphique, support, contenu, QRcode). • Choix d’un site pour le QR code (Unitag). Le QR code renvoie au CV en ligne : doyoubuzz – option Portfolio (rapports, lettres de recommandation). • Travail sur des photos : photo attendue par la société (et photo tel que chacun se voit). • Réalisation des cartes et présentation orale (avec debriefing).

Intérêts pédagogiques : identité numérique, licence créative commons, personnal (social) branding, le droit d’auteur, la photo.

Réf : http://missiontice.ac-besancon.fr/gt-lettres-tice/

4) Le social branding (Sidonie Marty, IUT Bordeaux 1)

Comment promouvoir son image sur la toile ? 6h – 2h de présentation, 2h en salle info., 15 jours de travail personnel. A la clé : un étudiant devient un rapporteur d’identité numérique.

Panorama des différents outils : • Identité numérique et e-reputation (traces non contrôlées). Représentation d’un individu, d’une entreprise, d’une marque, d’un produit. • Identité numérique et recrutement. CV et lettre traditionnels et Moyens additionnels : job-boards (monster, apec et pôle emploi), CV en ligne (easy-cv.com), réseaux sociaux et personnels, blog, twitter. Analyse de CV en ligne (mon CV.com et DoYouBuzz). Recommandations : bien le référencer, intégrer la signature, actualisation récurrente) • Réseaux sociaux : Linked in, Viadeo. Plus sites en fonction des spécialités (ex Digikaa pour les informaticiens). 28% des recrutements via des réseaux sociaux. Pages pro. sur Facebook (Beknown). • Micro-blogging (twitter)

31 mai – Rencontres, IUT Nantes

• Accueil du Directeur de l’IUT de Nantes, Rodolphe Dalle, et du Président de l’ADIUT, Guillaume Bordry. G. Bordry insiste sur la place de l’association dans le réseau IUT. Il évoque les futures organisations dans l’enseignement supérieur, et la place des IUT dans ce cadre : ce qui fait la force de l’association, c’est son travail, collectif, qui la place en dehors des conflits possibles entre les spécialités. Il évoque également la réforme de la Licence et de sa professionnalisation, dont l’argument pourrait être de n’intégrer que quelques heures cours en rapport avec les TRE, sans réelle visée professionnalisante. Il existe un risque d’éparpillement. Dans le cadre du projet OPALEiut, auquel il apporte son soutien, il précise qu’il s’oppose personnellement à la certification qui risque de participer à un « saucissonnage » de l’enseignement. Les participants demandent à l’ADIUT de se positionner face au Projet Voltaire et de s’engager à aider l’AECiut sur son projet OPALEiut.

THEME 3 : ATELIER D’ÉCHANGES DE PRATIQUES

1) Le portrait vidéo (Philippe Poins – IUT Rennes)
- Etape 1 : Autoportait photographique. Thème : marche / arrêt.
- Etape 2 : Interviews filmées. Inspiration : 7 milliards d’autres de Yann Artus Bertrand. Questionnaire : qu’est-ce qui me pousse à aller en cours ? Qu’est-ce qui me fait courir ? Un but, une passion ? Qu’est-ce qui m’empêche de … ? Travail avec la collaboration d’un réalisateur de documentaires, Joël Martins Da Silva.
- Etape 3 : montage
- Etape 4 : portraits filmés et montés par les étudiants.
- Etape 5 : portraits joués sur scène. Avec un metteur en scène.

2) L’éco-conception : un exemple de travail transversal en GMP (Anne-Marie Hinault – IUT Ville d’Avray)

-  Contexte : nouveau PPN, à savoir l’introduction de la notion d’éco-conception en Bureau d’études, en lien avec le nouveau Bac STI2D ; le module d’EC dans l’UE « Compétences transverses » ; des enseignants de formation différente qui partagent des centres d’intérêt communs (éco-conception / éthique environnementale dans le secteur industriel).
-  Dispositif : Apprentis au Semestre 4 ; Bureau d’études (12h) et EC (6h).
-  Objectifs : étudier le cycle de vie du produit et approfondir les connaissances en sciences de matériaux. Synthétiser des documents et rendre compte à l’oral de cette synthèse, et participer à un débat.
-  Point de départ : l’obsolescence programmée – Etude de cas et film de Dannoritzer Prêt à jeter.
-  Eco-conception en Bureau d’études (cycle de vie du produit, matériaux, procédés de fabrication, recyclage). Utilisation du logiciel de l’ADEME : bilans produits (analyse de l’impact du produit sur l’environnement, amélioration du produit existant).
-  Synthèse et argumentation. Articles : 1 – Frémeaux P., « Des produits conçus pour ne pas durer ? », in Alternatives économiques, n° 305, septembre 2011. 2 – Schaub C., « La vie gâchée des objets », in Libération.fr, 28 octobre 2012. 3 – Puaut M., « L’éco-conception : une valeur ajoutée pour les entreprises et un enjeu futur de compétitivité ? », in Réalités industrielles, Novembre 2008. 4 – Grisel L., Duranthon G., « Annexe 3 : Exemple de conception de produit dans l’industrie électrique électronique », in Pratiquer l’éco-conception, Paris, AFNOR, 2001. 5 – D’Arras D., « Les déchets, sur la voie de l’économie circulaire », in Réalités industrielles, Novembre 2008. 6 – Lutzy A., « L’industrie du recyclage n’en peut plus de ses stocks », in L’Usine Nouvelle.com, 7 avril 2009.

Méthode :
-  Répartition en 3 groupes autour de 3 thèmes : l’obsolescence programmée, l’éco-conception, le recyclage.
-  Lecture individuelle annotée des textes retenus pour chacun des thèmes.
-  Travail de groupe : synthèse des documents et préparation d’un support pour la présentation orale (tableau, schéma, poster, diaporama, etc). Temps : 2h
-  Présentation orale de la synthèse, point de vue personnel illustré par des exemples tirés de l’expérience professionnelle, et débat avec le public (les autres groupes). Temps : 2h.
-  Ouverture : « greenwashing »
-  Bilan : sensibilisation aux enjeux du développement durable et éthique de l’environnement (principe de responsabilité), définition et appropriation de concepts en lien avec l’éco-conception, démarche expérimentale, maîtrise de la synthèse et de l’argumentation et préparation aux tests d’entrée aux école d’ingénieurs par apprentissage.
-  Pistes : travail autour du « Human-Centered Design » et « Human-Centric Design ».

3) Mener une petite réflexion sur la langue de bois avec des étudiants (Florence Miton, IUT Cachan) Scop Le Pavé. Atelier « désintoxication à la langue de bois » (TP 4h). Références : Inculture 1 de Franck Lepage, sur l’éducation populaire et Inculture 2 sur l ‘éducation nationale. On peut proposer 15 cartes avec des mots de leur domaine et refaire l’exercice proposé. Voir Histoire de la langue de bois, de C. Delporte.

Retour sur les travaux issus du 1er colloque international de l’AECiut

1) Synthèse des travaux de Toulouse en mai 2012 (Mathilde Nouailler) Actes rassemblés dans un ouvrage à paraître aux éditions L’Harmattan.

2) Prolongement avec le témoignage de Carlos Castilho Pais, professeur responsable de la Licence Sciences de l’information et de la documentation à l’université Aberta de Lisbonne : Enseigner les techniques d’expression et de communication.
-  Université à distance, publique, avec des cours en e-learning (« moodle »).
-  Modèle pédagogique : apprentissage centré sur l’étudiant, flexibilité de l’étudiant, interaction entre les étudiants, digital inclusion. Public majeur de 23 ans, en activité.
-  Débouchés : bibliothèques, centres de documentation.
-  Parcours : une majeure et 3 mineures. UV Techniques d’expression et de communication en 1ère année.
-  Compétences : communiquer en milieu scolaire, en milieu professionnel, utiliser les TIC, utiliser la langue (portugaise).
-  Apprentissages : activités formatives toutes les 2 semaines avec contenu à étudier, des instructions et fiches d’auto-évaluation, puis un forum. Evaluation continue (e-folio) et évaluation finale sur examen.
-  Programme : méthodes et techniques de travail (étudier individuellement, sélectionner les sources et traiter l’information, travailler en groupe), le discours oral (exposé, entrevue), le discours écrit (se documenter et citer, élaborer des projets), écrit spécialisé (CV, lettres, rapport, critique littéraire).
-  Place de l’interculturel : 1/3 des jeunes diplômés envisagent d’émigrer. UV ouverte à la culture du pays d’accueil ? Prise en compte de l’Europe sans frontières et Europe en crise.

Discussion autour du développement insuffisant du e-learning en France.

Conférence : Responsabilité sociétale des entreprises : une piste de développement pour le cours de communication, Rodolphe Dalle (IUT Nantes) et H. Ross Carré (Responsable Développement Environnement, Groupe AFNOR).

Dans le cadre du développement durable, l’AFNOR propose des outils pour faire appliquer la réglementation (référentiels construits de manière collective). ISO 26000 : Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale des organisations. Définition de « Responsabilité sociétale » : responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique (contribue au développement durable, prise en compte les attentes des parties prenantes, respect des lois et des normes internationales). Pas une norme, pas une norme d’exigence, mais un engagement d’un mode de réflexion, qui se déclinera en stratégie, en objectifs, en politique.

AFNOR – Groupe international organisé autour de 4 domaines : normalisation, édition de solutions et services d’information, certification et évaluation, formation et conseil. Délégations régionales.

ISO 26000 : un document qui décrit ce que sont la responsabilité sociétale et la mise en œuvre d’une démarche dans le cadre d’une organisation. Facilité d’accompagnement de projets en développement durable. Guide de lignes directrices mais pas une norme de management. Méthode : approche globale, outil de référence à partir de l’analyse des valeurs d’une société. Agenda 21 (développement durable appliqué à la collectivité) + RSE = ISO 26000. Donc référentiel commun des stratégies de responsabilité sociétale.

- Parties prenantes (= écosystème de l’entreprise), c’est-à-dire internes (collaborateurs, actionnaires, CE …), d’affaires (clients, donneurs d’ordre), territoire, publics et collectivités, services de l’Etat, supports métiers, associations (environnement, syndicats, de consommateurs).

- Enjeux significatifs à partir de 7 questions centrales : santé et sécurité, énergie … Indicateurs du « global compact » sur internet. 7 principes de comportement identifiés : redevabilité, transparence, comportement éthique, reconnaissance des intérêts des parties prenantes, respect du principe de légalité, prise en compte des normes internationales de comportement, respect des Droits de l’Homme. 7 questions : droits de l’homme, relations, conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, consommateurs, communauté et développement local.

- Sphère d’influence.

Ex. certification qualité dans la pratique des affaires, écolabel, label diversité…

Débat : Risques du « greenwashing » et « socialwashing ». Notion de responsabilité sociétale respectée par les PME, beaucoup moins par les entreprises internationales. L’expression « développement du durable » serait peut-être plus claire, car elle impliquerait plus que du commercial. La démarche est-elle valide s’il n’existe que des lignes directrices et non des normes contraignantes ? Les grandes entreprises en réalité ne jouent pas le jeu, n’investissent pas dans des fonds socialement responsables. Entreprises qui ont pris part aux réflexions se lancent dans un 2ème temps dans l’éco-conception.

Clôture des Rencontres :
-  AG le 4 octobre à l’IUT de Paris, avenue de Versailles.
-  13èmes Rencontres dans un an, probablement à Valence.

A.-M. Hinault, secrétaire de l’AECiut

M. Nouailler, président

Documents joints : 130531_CR_12eRencontres