L’APLIUT appelle à communications pour réfléchir l’internationalisation des formations

L’APLIUT (Association des Professeurs de langue des IUT) ) organise son prochain congrès autour du thème :  « L’internationalisation des formations et les dispositifs d’enseignement/apprentissage des langues » et vous invite à proposer votre contribution autour des axes suivants

Axe 1 : les enjeux disciplinaires, linguistiques, culturels, sociaux, politiques et économiques de l’internationalisation des formations (aux niveaux micro, méso, macro)

Les questions suivantes pourraient être posées :

  • Étant donné que les formations dispensées en anglais se multiplient de façon exponentielle dans de très nombreux établissements supérieurs en Europe (Derivry-Plard et al., 2013), on peut se demander de quel type d’anglais il s’agit. Une lingua franca, une langue auxiliaire internationale (Lévy-Leblond, 1996) ou un globish ? Quel est l’usage de la langue française ? Quelle place lui est accordée ?
  • Lorsqu’on parle de langue et d’internationalisation, on parle également de culture. Dans un monde plurilingue et pluriculturel, quelle est la part du plurilinguisme et du pluriculturalisme dans les formations ? Quelle est la place de la communication interculturelle ? Comment développer les compétences interculturelles ? Comment envisager l’intercompréhension pour favoriser la communication entre diverses cultures ?
  • Dans ce contexte d’internationalisation, où placer l’éducation à la citoyenneté car apprentissage des langues et citoyenneté européenne sont liés (CECRL, 2001) ?

Axe 2 : les objectifs et la mise en place de l’internationalisation des formations (aux niveaux micro, méso, macro)

  • Comment pratiquement mettre en place un dispositif d’internationalisation dans un département ou dans un IUT ?
  • Quels sont les besoins des enseignant·e·s et des apprenant·e·s? Ainsi que du monde professionnel ? Quelles mesures d’accompagnement innovantes (linguistique, didactique, méthodologique, psycho-affective, technologique, etc.) proposer ?
  • Quels critères de qualité appliquer à l’action d’enseigner et à celle d’apprendre (Dubourg-Lavroff et al., 2015 : 27) ?
  • Quelle évolution des dispositifs EMILE ? Les pistes pourraient concerner, par exemple, l’effet de l’EMILE sur la motivation des étudiant·e·s pour la langue étrangère et sur leurs performances langagières ; le rôle de l’enseignant·e·s de langue et de spécialité, l’intégration de ces dispositifs dans l’organisation des savoirs de l’université, etc.
  • Comment l’IUT peut-il s’inscrire dans une structuration du secteur LANSAD incluant l’internationalisation des formations, structuration qui constitue la première étape de la mise en place d’une « politique des langues » à l’échelle de l’université ? En quoi ces évolutions impactent-elles le rôle des acteurs du LANSAD ? Evolutions sous forme d’alourdissement, de diversification, de multi-compétences ?

Ce congrès se tiendra à Toulouse, du 31 mai au 2 juin 2018.

Si vous voulez en savoir davantage, rendez-vous sur le site de l’APLIUT !